Habiletés psychologiques, cognitives et cohésion d'équipe dans l'entraînement à la performance sportive des footballeurs amateurs semi-professionnels, professionnels et jeunes.
Dans les clubs de football d’amateurs semi-professionnels, les séances d'entraînement pour les séniors se déroulent trois à quatre fois par semaine, pouvant aller jusqu'à cinq fois, et sont généralement complétées par deux stages au cours de chaque saison. En ce qui concerne les jeunes footballeurs âgés de 15 à 20 ans évoluant exclusivement en club, il convient de noter que la fréquence moyenne des entraînements s'élève à deux par semaine. Au cours de ces séances d'entraînement, l'entraîneur-manager, également désigné sous le terme de coach ou entraîneur, riche de son parcours en tant qu'ancien joueur, a acquis au fil du temps l'expertise nécessaire pour développer les compétences des footballeurs expérimentés ainsi que des jeunes talents. Il convient de noter que pour les équipes départementales et régionales, la majorité des entraîneurs détiennent le BEF (Brevet d’Entraîneur de Football). Pendant ces périodes de transmission et de progression marquées par une intensité considérable, l'accent est principalement mis, dans la quasi-totalité des séquences, sur la performance physique, technique et tactique. Il est rare de rencontrer des coach qui se focalisent sur les compétences psychologiques telles que la gestion des objectifs, la relaxation, l'imagerie mentale et le dialogue interne, ainsi que sur les aspects cognitifs tels que la perception, l’attention, le langage, la mémoire, le raisonnement, la décision et sur la cohésion, notamment en ce qui concerne la formation ou l’élaboration de l’équipe, la tension ou la tempête au sein du groupe, la normalisation, la performance ou l'exécution de l’équipe et la dissolution ou séparation du groupe. Cela pourrait s'expliquer par des considérations temporelles, ce qui est compréhensible (Henry, 2023).
Cependant, qu'il s'agisse d’amateurs semi-professionnels ou de jeunes joueurs voire des professionnels, il est impératif de reconnaître l'importance capitale des compétences psychologiques dans le développement du footballeur (Henry 2023, Bachelier 2024, Minatchy, 2024). Comprendre, définir et gérer des objectifs permet au footballeur de se forger une vision, de se projeter, d'insuffler un sens à ses actions, de tracer une direction claire et de développer une posture en parfaite harmonie avec les attentes de l'entraîneur-coach ainsi que le projet du club. Dans cette optique d'atteinte d'objectifs personnels ou collectifs lors des entraînements et de matchs à enjeux élevés notamment, il devient essentiel pour le footballeur d'apprendre à gérer son stress et son anxiété avant et pendant la compétition. La relaxation peut s'avérer être une solution fondamentale dans ce contexte ; elle lui offre alors l'opportunité d'affiner sa capacité à maîtriser cet état émotionnel afin même potentiellement d'en tirer parti pour optimiser ses performances ou atteindre un état optimal dit "flow". (Le Scanff, 2005).
Lorsque les objectifs deviennent prioritaires pour le footballeur accompagné d'une gestion adéquate des émotions présentes dans son parcours sportif quotidien ou lors des compétitions officielles ; nous pouvons alors explorer plus avant grâce à l’imagerie mentale. Cette pratique cognitive appelée également l’imagerie cérébrale ou la psychologie cognitive permet à l’athlète footballeur via son système sensoriel intrinsèque non seulement de visualiser mais aussi d’entendre et ressentir cognitivement des mouvements efficaces ou efficients ainsi que leur mise en œuvre appropriée en situation réelle qu’il se projette mentalement afin ensuite de pouvoir reproduire ces actions sur le terrain avec succès dans bon nombre de circonstance favorable (Richardson 1969). Je cite Thierry Henry interviewé par Bixente Lizarazu pour le compte de Téléfoot qui parle de l’entraîneur emblématique de l’équipe de France en 1998, Aimé Jacquet “Aimé Jacquet nous a offert une perspective, nous permettant d'imaginer et de croire en notre capacité à remporter la Coupe du Monde. Tout au long du tournoi, chaque matin, je pensais à cette victoire. Pour y parvenir, je m'entraînais assidûment, travaillant mes sprints, mes prises de balle et mes dribbles. Lorsque l'on visualise et rêve de ses objectifs, cela a souvent des répercussions positives sur les résultats”.
Il serait inconcevable d'évoquer les compétences psychologiques sans mentionner le dialogue interne, également connu sous le terme de communication intrapersonnelle. Nous sommes en mesure d'identifier les objectifs les plus précis, les plus efficaces et les plus pertinents en lien avec le projet sportif, de maîtriser entièrement nos émotions et d'élaborer des stratégies psycho-comportementales judicieuses en fonction des enjeux. Néanmoins , cela devient difficilement réalisable lorsque l’amateur semi-professionnel ou le jeune joueur voire le professionnel développent un discours interne négatif , souvent associé à des résultats peu favorables, dont l’impact demeure prépondérant (Le Scanff, 2005) . Inversement , une représentation positive de soi-même agrémentée par une pensée bienveillante et renforcée par de la gratitude intrapersonnel favorise indubitablement l’atteinte d’un niveau supérieur en termes performantiels (Le Scanff, 2005, Boudreault, Trottier et Provenche, 2016). Je cite Thierry Henry interviewé par Bixente Lizarazu pour le compte de Téléfoot “ tout au long du tournoi tous les matins je pensais gagner la coupe du monde ”. Autre témoignage, celui de Didier Deschamps dans le film 98 - secrets d’une victoire. “J’avais la certitude au fond de moi, tout comme eux, que nous allions devenir champions du monde, que nous avions un rendez-vous avec l'histoire et que c'était notre heure et notre moment.” Lilian Thuram a inscrit deux buts en demi-finale contre la Croatie, permettant ainsi à l’équipe de France d’atteindre la première finale de son histoire. Dans le couloir du Stade de France menant au terrain, Mario Stanic, coéquipier de Thuram au club italien de Parme, lui murmure : “ Ce match est pour nous.” Lilian Thuram : “ Lorsque Davor Suker marque le premier but du match pour la Croatie, je me rappelle les paroles de Stanic et je me souviens en train de me dire, non ce match n’est pas pour vous, mais pour nous. Cette phrase semble résumer tout ce qui se produira par la suite.” Il convient toutefois de noter qu'il existe des exceptions à cette règle, tant en ce qui concerne un dialogue interne négatif que dans le cadre d'une communication interne positive.
Au-delà des compétences psychologiques, le concept de la cognition dans la performance sportive de l'athlète footballeur.
Le concept de la cognition a été mis au jour dans les années 50-60. Les précurseurs, un groupe de psychologues américains, mené par Jérôme Seymour Bruner et George Armitage Miller ont mis en lumière les processus mentaux en relation avec la connaissance, la mémoire, le langage, le raisonnement, l’apprentissage, l’intelligence, la résolution de problèmes, la prise de décision, la perception et l’attention.
La connaissance selon le philosophe Christian Godin, c’est, “la faculté mentale produisant une assimilation par l’esprit d'un contenu objectif préalablement traduit en signes et en idées”. Cela peut se traduire pour le footballeur par une bonne connaissance du fonctionnement des processus mentaux afin de mieux comprendre l’importance des performances qui plus est les habiletés mentales dans sa progression quotidienne. Je cite Thierry Henry interviewé par Bixente Lizarazu pour le compte de Téléfoot “Apprendre le football implique une distinction entre pratiquer le football et jouer véritablement. Cela inclut la compréhension du jeu, les techniques de dribble, la gestion de l'espace, les situations de deux contre un, l'attente stratégique, le positionnement fixe et le timing pour passer le ballon. Ces compétences ont constitué un atout majeur tout au long de ma carrière. Monsieur Francisco Filho, Damiano et Monsieur Tuso, qui étaient les entraîneurs à l'INF (Institut Nationale du Football) aujourd'hui connu sous le nom de Clairefontaine, ont joué un rôle clé dans le développement de mes capacités psychologiques et cognitives. Le développement cognitif d'un jeune joueur lui permet d'acquérir des compréhensions plus rapides et des compétences supérieures aux autres. ”
La mémoire est la fonction cognitive qui permet de coder, stocker, adapter et récupérer l'information dès lors ou nous en avons besoin. Elle est également un processus de base pour l'apprentissage. Ce processus de base avec l’aide de la plasticité du cerveau peut permettre au footballeur de faire évoluer ses processus mentaux en modifiant la structure de son encéphale avec la fabrication de nouvelles connexions neurologiques tout en renforçant ses processus mentaux et capacités footballistiques (Vidal, 2012).
Le langage est une fonction incontournable dans notre vie au quotidien, il est un instrument de communication cohérent. Il permet au footballeur de communiquer en continu de manière verbale ou non verbale, de transmettre ses pensées, ses idées, ses sentiments, ses émotions, son regard au monde, sa lecture et compréhension du jeu sur le terrain (Martinet 1908-1999, Jakobson 1896 - 1982, Minatchy 2024).
Prenons le cas du SDFC. Avant chaque match, pendant l'échauffement, les joueurs du SDFC communiquent intensément. Chacun partage ouvertement ses émotions positives ainsi que des stratégies et tactiques de jeu à travers des mots et phrases explicites. Ces interactions contribuent à motiver, dynamiser et à projeter les 16 joueurs figurant sur la feuille de match. La causerie du coach avant la sortie des vestiaires, ainsi que les interactions verbales et non verbales avec le staff, jouent un rôle déterminant (Minatchy 2024). Un autre exemple est celui de Laurent Blanc lorsqu'il s'adresse à Zinedine Zidane la veille de la finale de la Coupe du Monde en 1998 contre le Brésil. Il déclare : "Écoute, je te garantis que s'il y a un match à choisir pour marquer, c'est bien celui-là." En conséquence, Zinedine Zidane inscrit deux buts en quelques minutes. (“Bleus”-Documentaire sur l’Equipe de France de Football). Un autre exemple est celui de Robert Pirès lors de la finale de l'Euro 2000 contre l'Italie. Après l'égalisation de Sylvain Wiltord à la 90ème minute, le match se poursuit en prolongation. Juste avant le début des 30 minutes supplémentaires, Marcel Desailly s'approche de Pirès et lui dit : " Maintenant, nous allons voir ce dont tu es capable." Finalement, l’équipe de France remporte sa deuxième coupe d’Europe grâce à un but décisif de David Trézéguet, assisté par Robert Pirès, qui a effectué un débordement sur le flanc gauche du terrain suivi d'une passe transversale vers Trézéguet. Cette victoire fait suite à celle obtenue en 1984 par l'équipe dont le capitaine était un certain Michel Platini. “ Documentaire de la Fédération Française de Football, Euro 2000, 20 ans après . . .”.
Le raisonnement appelé aussi les fonctions exécutives nous permettent de poser un problème de manière réfléchie en vue d'obtenir un ou plusieurs résultats. Comprendre l’importance des fonctions exécutives pour le footballeur après un match est incontournable. Dans un documentaire nommé RC Lens - Canal Foot Manager ou l'art de gagner, Franck Haise ancien entraîneur du RC LENS (2023) parle de réflexion, d’évaluation. Je le cite “Demander aux joueurs de réaliser une introspection de leur performance”. Autre exemple, Thierry Henry qui partage son expérience en tant que joueur, dans un interviewé avec Bixente Lizarazu pour le compte de Téléfoot (2023). Il raconte. Lorsqu'un joueur est plus rapide, il n'est pas nécessaire de travailler ses courses sur le terrain, contrairement à un joueur plus lent qui doit réfléchir plus rapidement pour s'adapter, sinon c'est compliqué. Un jour, Monsieur Francisco m'a dit : « Thierry, je ne veux pas que tu passes les joueurs par la vitesse aujourd'hui. Je souhaite que tu réalises d'autres actions, comme un dribble ou une véritable course d'attaquant, plutôt que de simplement pousser le ballon et courir. Cette qualité est en toi et le restera toujours. Si tu dois travailler, c'est maintenant ; après, il sera trop tard. » Il a ensuite souligné l'importance de travailler mes courses pour être plus intelligent et lire correctement les trajectoires du jeu. Un autre jour, il m'a dit : « Tu es attaquant, tu ne peux pas renvoyer le ballon en arrière même si tu es de dos. » J'ai alors commencé à me positionner trois quarts pour mieux percevoir le jeu et anticiper les appels et contre-appels. Il m'a conseillé de garder le ballon sans jamais le redonner derrière ni dribbler inutilement. Je devais passer un adversaire par un appel car tôt ou tard, je ferai face à un joueur plus rapide que moi. Cela m'a amené à développer une vision du jeu et une compréhension supérieures à celles d'un joueur classique qui s'appuie uniquement sur ses qualités connues. Notons que le raisonnement respecte un processus cognitif. L'apprentissage est un processus qui nous permet de développer des connaissances mais aussi d’en détruire ou de réajuster dès lors où ce dernier nous dessert. Dans l’interview consacré à Téléfoot en 2023, Thierry Henry, champion de France avec Monaco en 1997, champion du monde en 1998, d’europe en 2000 et la coupe des confédérations en 2003 avec l’équipe de France. Deux fois champion d'Angleterre ainsi que trois fois la coupe anglaise avec Arsenal. Sextuplé unique avec Barcelone en 2009 : Ligue des champions, championnat, coupe, supercoupe d’Espagne, Supercoupe de l’UEFA et Coupe du monde des clubs. Demi-finaliste de la coupe du monde en 2018 avec l’équipe nationale de Belgique en tant qu’entraîneur adjoint et finaliste des Jeux Olympiques en 2024 en tant que entraîneur-coach de l’équipe de France espoir, nous parle de son expérience à Barcelone et à Arsenal. A son arrivée en 2007 dans le club mythique de la Catalogne, Monsieur Henry était convaincu d’avoir toutes les capacités footballistiques pour réussir, je le cite “Je croyais avoir un bon niveau en football”. Le champion du monde 1998 nous partage sa grande surprise quand il découvre les exigences du football Catalan qui plus est la tactique de jeu de l'entraîneur mythique Pep Guardiola. Je cite à nouveau l’ancien joueur de Barcelone
“ Pep Guardiola m'a sensibilisé à l'importance du pressing, une approche qui n'était pas dans mes habitudes en tant qu'attaquant. À Arsenal, Arsène Wenger a joué un rôle de mentor spirituel, élargissant ma perspective dans la continuité de mon parcours à Clairefontaine. Notons que les Espagnols font partie des meilleurs joueurs au monde, tels que Andrés Iniesta, Iker Casillas, Raúl Gonzalez Blanco, Fernando Torres, David Villa, Carles Puyol et bien d’autres. Les clubs espagnols ne sont pas en reste. Le Réal de Madrid a remporté 15 Ligue des Champions, Barcelone 5 à eux deux, ils cumulent 20 coupes aux grandes oreilles. Moralité, l'apprentissage en continue doit être une facultée cognitive intrinsèque chez le footballeur amateur semi-professionnel, jeune voire professionnel.
L’intelligence a été décrite comme une faculté à pouvoir s'adapter à l’environnement ou adapter l'environnement à soi. Prenons le cas d’un des meilleurs joueurs au monde, Kylian MBAPPE, champion du monde en 2018 avec l’équipe de France et meilleur jeune joueur du tournoi, meilleur buteur de tous les temps au Paris Saint Germain à ce jour avec 256 buts inscrits. A son arrivée au PSG en 2017, il a dû s'adapter au groupe en relation avec les aspects techniques, physiques, tactiques et mentales. Pour rappel à l’époque les leaders de l’équipe se nommèrent Neymar Jr, Daniel Alves et bien d’autres. De fil en aiguille, le champion du monde 2018 a su démontrer et imposer ses hautes qualités footballistiques de manière très intelligente. Après le départ de Neymar et de Messi en 2023, le meilleur jeune joueur du championnat du monde de football de 2018 a su adapter son environnement à lui concernant la saison 2023 à 2024. A ce jour, le meilleur buteur de tous les temps du PSG, vient d’arriver au Réal de Madrid. A nouveau, Kylian MBAPPE doit s'adapter au groupe. L'histoire nous dira si le nouveau numéro 9 de l’équipe qui a gagné 15 fois la ligue des champions adaptera l’environnement du Réal de Madrid à lui, comme l’a fait le portuguais Ronaldo suivi du français Benzema (Minatchy, 2024).
La résolution de problèmes est le processus d’identification puis de mise en œuvre d’une solution à un problème. Avoir la capacité de comprendre une problématique pour un footballeur c’est primordial. Le doctorant et accompagnateur : “En tant qu'accompagnateur professionnel dans le domaine de l'entraînement et de la préparation psychologique et cognitive, je constate parfois que certains joueurs éprouvent des difficultés à établir un lien entre leurs contre-performances et leur attitude négative en ce qui concerne les compétences psychologiques et les fonctions mentales.” extrait d’un échange avec l’accompagnateur professionnel spécialisé dans l'entraînement à la performance psychologique (mentale) et cognitive, Jean Frédéric MINATCHY et un joueur amateur semi-professionnel) “Je n'ai pas besoin d'évaluer ma performance, je suis conscient des actions à entreprendre sur le terrain. Je n'ai pas besoin de réfléchir, je vais aborder mes défis comme je peux lors du match.” Autre témoignage, celui d’Emmanuel Petit dans le film 98 - secrets d’une victoire “ Nous avions un groupe très intelligent, composé de joueurs ayant une forte personnalité et beaucoup d'égaux. Ces joueurs étaient capables d'accepter les remarques et les critiques, tout en étant également disposés à se remettre en question.” Le défaut d'ouverture manifeste chez certains joueurs les prive, hélas, de certaines capacités réflexives susceptibles de leur permettre d'améliorer leurs performances. Pour rejoindre la stratégie intelligente de Franck Haise, entraîneur mythique du RC Lens “Demander aux joueurs de réaliser une introspection de leur performance”. La remise en question du footballeur doit constituer un réflexe neurologique profondément ancré. (Nicholls, Minatchy 2024).
La prise de décision est un processus cognitif complexe, différent de la réaction instinctive et immédiate, visant à la sélection d’un type d’action parmi différentes alternatives.
La prise de décision chez le footballeur sur le terrain doit être instinctive, immédiate et collective, puisque les variations environnementales sont nombreuses au cours d’un match. Prenons le cas du match de l’équipe de France contre l’Espagne au championnat d’Europe 2024. L’équipe de France menée 1 à 0 au bout de quelques minutes, but marqué par Kolo Muani. Rapidement, les espagnols ont repris les choses en main par une détermination du jeune joueur Lamine Yamal et une forte intensité de toute l’équipe Espagnol. Résultat, l’Espagne élimine la France en demi-finale et remporte quelques jours plus tard le championnat d’Europe face à l’Angleterre. Autre exemple du match de l’équipe France contre l’Italie lors de la coupe de la confédération en 2024. L’équipe de France menée 1 à 0 au bout de 13 secondes, but marqué par Bradley Barcola. L’équipe Italienne a réagi immédiatement en modifiant son schéma tactique et son intensité dans le jeu ce qui a complètement déstabilisé l’équipe de France. Interview d'Antoine GRIEZMANN par Saber Desfarges pour le compte de TF1. Il explique. “ Nous n'avons pas été dans l'intensité nécessaire. Il me semble que chaque joueur a plutôt joué de manière individuelle, sans penser au collectif. Par conséquent, nous n'avons pas su gérer le match ”. Autre témoignage, celui de Jonathan CLAUSS “Ils ont modifié leur approche tactique, ce qui nous a posé des difficultés et nous a rendus quelque peu désorientés.” Finalement, l’Italie a remporté le match 1 à 3. Le coach Luciano Spalletti de l’équipe d’Italie a su prendre la bonne décision à un moment clé de la rencontre (analyse, réflexion, réaction, alchimie). Autre exemple, Real Madrid et Dortmund le 22 octobre 2024, Lille et atletico 23 octobre 2024, Barcelone et Bayern.
La perception cognitive ou la représentation individuelle (Jaillon, 2014) nous permet de comprendre notre environnement externe afin de pouvoir construire des connaissances, des processus, des réactions, des stratégies et de réagir de la meilleure des manières en fonction du contexte. La perception est construite à partir de nos cinq sens qui captent des informations à partir de ce que nous voyons, entendons, ressentons, sentons et goûtons. Pour le footballeur, comprendre sa perception est indéfectible. Cette information précieuse lui permet de pouvoir identifier ses qualités, ses bonnes pratiques ainsi que ses points d’amélioration que ce soit à l’entraînement, en match voire dans des moments de réflexivité. (Nicholls, 2024). L’attention est un processus cognitif qui nous permet de nous concentrer sur une action ou activité pour ensuite pouvoir la traiter plus profondément dans notre système cognitif par le biais de connexions neuronales. Le développement de l'attention chez le footballeur doit être un acte délibéré, fondamental et même stratégique. Dans l'élaboration de ses schémas tactiques soigneusement conçus, l'entraîneur-manager Fred Bachelier veille à solliciter en permanence l'attention de ses joueurs, tant lors des entraînements qu'en match. L'objectif est de les maintenir en mouvement constant sur le plan physiologique, psychologique, neurologique et cognitif. Ce stratagème développé par l’un des meilleurs coach de Régional 1 à l'Ile de La Réunion permet au joueurs séniors du Saint-Denis Football Club (SDFC) de perfectionner leur intelligence pratique en situation (Dejours, 2024), afin d'optimiser la résolution des problèmes techniques et tactiques sur le terrain, de mieux appréhender les concepts liés à la prise de décision, à la prise de notes, à la communication interpersonnelle et de groupe, ainsi qu'à la spontanéité, la vivacité et à l'explosivité. Cela contribue également à améliorer la performance dans la lecture du jeu, afin d'exceller davantage sur la pelouse. Notons que ces processus intelligents (Bachelier 2024, Dejours 2024) permettent de développer aussi les fonctions cérébrales à partir des substances grises dites autrement cortex cérébrale. (Passeport santé, 2023).
Après avoir mis en lumière l’importance des compétences psychologiques et cognitives chez le footballeur, un troisième concept est également incontournable, celui de la cohésion.
La petite phrase d’Aimé Jacquet concernant la cohésion d’équipe après la victoire de 1998.
“Le travail individuel permet de gagner un match mais c’est l’esprit d’équipe et l’intelligence collective qui permet de gagner la coupe du monde”. (Jacquet, 1998).
“Si l’on veut mettre en place d’autres manières d’évaluer, des méthodes qui évaluent autre chose que les résultats mesurables, quantifiés du travail, il faut concevoir et organiser des épreuves de jugement qui supposent en réalité un regard croisé et donc pluriel sur la contribution au travail d’une personne ou d’un collectif. Ce regard croisé, il est très difficile de le constituer, parce que cela suppose d’avoir une vraie connaissance du travail en question ; il faut donc que les gens collectivement apprennent à évaluer non seulement le travail individuel mais aussi le travail collectif” (Dejours 2010 - l’intelligence collective).
Dans les années 1960, le psychologue américain Bruce Tuckman a mené des recherches auprès d'une cinquantaine d'équipes. Ces travaux lui ont permis de saisir la complexité des dynamiques au sein d'un groupe constitué d'individus aux comportements et perceptions variés, une complexité qui devait être appréhendée et résolue par l’entraîneur. C'est pourquoi il a élaboré une méthodologie en cinq étapes en vue de favoriser la cohésion d'équipe. La première étape concerne la formation de l'équipe, qui consiste à identifier des individus possédant les compétences nécessaires pour les missions assignées, partageant des valeurs communes, cultivant une confiance réciproque, faisant preuve de volonté pour comprendre et accepter des points de vue divergents, tout en poursuivant des objectifs collectifs. Il est essentiel d'identifier des personnes susceptibles de partager ces valeurs. Prenons l'exemple d'Ange Postecoglou :
« Un mauvais personnage dans votre loge, c’est beaucoup de problèmes »
Une leçon de leadership très importante de Tottenham Hotspur Football Club entraîneur-chef, Ange Postecoglou sur l’importance de recruter les bonnes personnes. Je pense que cela s’applique à tous les types d’organisations, et pas seulement à celles du sport.
J’ai été témoin de l’impact destructeur que les gens peuvent avoir s’ils ne s’intègrent pas bien à l’organisation. Ayant siégé à des comités d’entrevue pendant plus de 10 ans, je suis toujours beaucoup plus intéressé à découvrir les qualités personnelles d’une personne et la façon dont elle s’intégrerait au personnel et compléterait nos objectifs et nos ambitions.
Un joli rappel de la part d’Ange pourquoi le recrutement est si important. (Nicholls 2024).
Deuxièmement, l’expérimentation du projet en groupe, l’exploration des personnalités, le développement d’une approche de travail qui permet au coach d’avoir des informations complémentaires sur le groupe afin de faciliter les relations humaines, de réajuster la méthode, la stratégie de travail si nécessaire et de mieux gérer les tensions s’il y’en a. L’exploration des personnalités, le développement d’une approche de travail qui permet à l’entraîneur d’avoir des informations complémentaires sur le groupe sont des éléments capitaux. Prenons l'exemple d’Hubert Davis :
«Je ne peux pas t’entraîner à moins de te connaître, et tu ne peux pas jouer pour moi si tu ne me connais pas»
Un message très important de la part d’Hubert Davis, l’ancien joueur de National Basketball Association (NBA) et actuel entraîneur-chef de University of North Carolina at Chapel Hill.
Une question importante pour les entraîneurs et les leaders est la suivante : connaissez-vous les joueurs que vous entraînez ou les personnes que vous dirigez ? Ce n’est pas un « savoir » superficiel, mais les connaissez-vous vraiment ?
Comme l’entraîneur Davis y fait allusion, la seule façon d’y parvenir est de passer du temps ensemble. Il y a beaucoup de recherches sur la cohésion d’équipe dans la littérature en psychologie du sport, mais celles-ci se concentrent souvent sur la cohésion entre les joueurs, sans se concentrer sur la cohésion entre les joueurs et les entraîneurs, dans les sports d’équipe. Je pense que c’est une dynamique très différente de la relation entraîneur-athlète dans les sports individuels. (Nicholls 2024).
Troisièmement, les tensions s’apaisent s’il y en a eu, la normalisation, les bonnes pratiques s’installent et l’équipe comprend ses qualités et ses limites. Les membres de l’équipe acceptent les rôles qui leur sont assignés en pleine relation avec leurs compétences ou potentielles compétences. Le sentiment d’appartenance et de fierté est fort face au succès du groupe. Prenons l’exemple du SDFC. Depuis quatre ans, Monsieur Fred Bachelier, un ancien joueur de renom, dirige l’équipe. Durant cette période, il a mené le groupe à trois victoires en coupes régionales de France, ainsi qu'à un championnat et à la coupe des champions. Son leadership a permis à l'équipe d'atteindre un niveau élevé de performance. Avant son arrivée, les résultats étaient peu satisfaisants et la cohésion faisait défaut. Actuellement, l'équipe affiche un état d'esprit exemplaire, partage des valeurs communes et bénéficie d'une communication interne efficace. Elle développe également une confiance mutuelle sur le terrain et un sentiment d'appartenance fort, au groupe, au maillot, au blason même parmi les remplaçants. Monsieur Bachelier a su établir un cadre structuré tant lors des entraînements qu'en match, favorisant ainsi une dynamique de groupe solide et une cohésion d’équipe remarquable.(Minatchy, 2024)
Quatrièmement, la qualité de la formation, la bonne gestion des tensions, l’émergence de la normalisation apporte de la performance. L’équipe dispose de liens solides, fait preuve de créativité, les synergies se manifestent, le groupe est capable de coopérer, agit vite et bien, prend des décisions éclairées, agiles et cette bonne dynamique apporte des résultats significatifs et pérennise la cohésion d’équipe. Prenons l'exemple de la déclaration de Bernard Lama, qui a été le gardien numéro un de l'équipe de France pendant plusieurs années. Lors de la Coupe du Monde en 1998, le gardien titulaire des Bleus était Fabien Barthez, sélectionné par Aimé Jacquet. La réaction de l'ancien gardien de l'équipe, qui allait devenir championne du monde, illustre son état d'esprit et son intelligence en tant que gardien remplaçant. Je cite Bernard Lama: “Une personne s'est sacrifiée pour permettre au groupe de poursuivre son avancée de manière sereine. Il n'était pas nécessaire que je me rende sur le terrain, car cela aurait entraîné une pression inutile, ma performance étant susceptible d'être jugée dans un sens ou dans l'autre. De plus, lors du match suivant, Fabien sera de retour. Tout cela affecte l'équilibre psychologique, qui est très fragile à ce niveau de compétition ; il n'y a donc pas de risques à prendre.”. (98 - secrets d’une victoire).
Autre exemple, lors d'un match marqué par une forte tension et un doute palpable, le SDFC, sous les yeux de Christophe Ninon (deuxième gardien), a créé de nombreuses occasions sans réussir à déjouer la défense adverse. Ce n'est qu'à la 92ème minute qu'une issue favorable s'est présentée grâce au talentueux joueur
Tsito Miravo Razafindrasata, qui a profité d'une déviation habile de l'attaquant
Akbar Assoumani, accompagné d'une belle transversale réalisée par Guillaume Folgoat. Immédiatement après le but, les images montrent clairement la joie de Christophe et son état d'esprit. Un sentiment de partage et de cohésion se dégage même lorsqu'il est sur le banc. (Minatchy, 2024). Troisième exemple, lors de la finale de la Coupe d'Europe en 1984, Michel Hidalgo déclare : « Il reste dix minutes à jouer. Un joueur me fait signe, Battiston, semblant demander à être remplacé. J'indique à Manu Amoros d'entrer sur le terrain pour prendre la place de Battiston. Ce dernier s'assoit à mes côtés et je lui demande ce qui ne va pas. Il répond qu'il n'a rien, mais je lui fais remarquer qu'il est chaud et que c'est un joueur froid qui entre maintenant. Il insiste sur le fait qu'il souhaite que Manu Amoros puisse participer à la finale. Un joueur qui est sur le terrain et qui va devenir champion d'Europe choisit de laisser sa place après quelques minutes restantes ; c'est une véritable marque de noblesse. »” (“Bleus”-Documentaire sur l’Equipe de France de Football).
Cinquièmement, le temps de l’évolution de l’équipe, la dissolution. Dans la majorité des circonstances, le succès requiert une transformation. Afin de maintenir la performance, l'entraîneur se doit d'adapter le groupe tout en préservant les joueurs clés. De surcroît, la transparence est essentielle. Il est impératif d'informer le groupe des évolutions à venir et d'exprimer de manière chaleureuse sa gratitude envers ceux qui partent pour leur engagement dans l'atteinte des objectifs ainsi qu'envers le collectif, dans la mesure du possible. Il convient également d'intégrer au mieux les nouveaux arrivants afin qu'ils puissent appréhender la dynamique et l'état d'esprit qui se sont instaurés au sein de l'équipe actuelle, et ce, dans le but qu'ils apportent pleinement leur contribution et même se surpassent à tous les niveaux au service du collectif pour relancer un nouveau projet, relever de nouveaux défis et aborder une nouvelle saison footballistique. Prenons l’exemple d’Aimé Jacquet. Après la défaite en demi-finale de l'Euro en 1996, Aimé Jacquet communique une information essentielle à ses joueurs. Ce discours illustre son intelligence réflexive, son aptitude à prendre du recul et son talent pour motiver et convaincre. Ces propos sont rapportés par Marcel Desailly dans le documentaire 98 - secrets d’une victoire. “ je me rappelle à la fin du championnat d'Europe, il a déclaré : "J'ai compris, les gars. Je sais précisément comment aborder ce mondial. Suivez-moi, je vous en prie. Je vous demande de croire en moi. J'ai pris conscience des erreurs que j'ai commises." Un discours de cette nature de la part de ton entraîneur interpelle véritablement, suscitant une réaction de surprise et d'interrogation.” Autre exemple, le témoignage de Bixente Lizarazu “ Aimé Jacquet s'est rendu à Munich pour discuter avec moi et m'encourager. En résumé, il a déclaré que si je revenais à 100 %, je serais son arrière gauche lors de la Coupe du Monde. Lorsqu'on est blessé, on se sent isolé. En effet, il n'y a pas vraiment de soutien autour de soi, et le fait d'avoir mon sélectionneur qui vient me voir avec un message de soutien a considérablement renforcé ma motivation. Un autre exemple, impliquant Laurent Blanc, Didier Deschamps, Robert Pirès, Youri Djorkaeff, Bixente Lizarazu, Lilian Thuram et Fabien Barthez lors de l'Euro 2000. Bien qu'il y ait eu des nouveaux membres dans l'équipe, ils ont été intégrés au groupe. Une véritable cohésion existait entre toutes les générations. C'était un groupe d'amis qui avaient partagé de bons moments ensemble et poursuivaient le même objectif : gagner ensemble et donner le meilleur d'eux-mêmes. J'appréciais cette équipe et je m'y sentais bien ; elle possédait une force collective, du professionnalisme, de la discipline, du savoir-vivre, de la convivialité et de l'intelligence. Le jeu était fluide ; lorsque nous jouions, nous ressentons notre puissance. Ce n'était pas seulement les onze joueurs visibles sur le terrain pendant chaque match qui comptait, mais bien les vingt-deux membres de l'équipe. La dynamique était très agréable même en dehors du terrain, apportant plaisir et bonheur.
La suite est en cours d’écriture . . .
Etude de la littérature
Le SCANFF (Christine). - Les bases de l’entraînement mental, bulletin de psychologie / tome 58 (1) / 475 / janvier-février 2005.
JOUVE (Cédric). - Préparation mentale et accompagnement, dans EMPAN 2003/3 (N° 51), pages 101 à 104.
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J’ai le privilège de collaborer avec l’un des meilleurs entraîneurs-managers de la Régional 1 à l’île de La Réunion, Monsieur Fred BACHELIER, dont l’expertise est une véritable source d’inspiration. Je lui adresse toute ma gratitude 🙏 pour les enseignements qu’il partage généreusement.
Un immense merci ❤️ également à :
👉 Jonathan ALPOU, président,
👉 Younoussa ABDILLAHI, vice-président,
👉 Tous les dirigeants du club,
👉 Johan BOULARD, entraîneur adjoint,
👉 Joël MARLEUX, coach des gardiens,
ainsi qu’à tous les joueurs seniors :
🌟 Tony, Christophe, Yoann, Guillaume Folgoat, Guillaume Optat, Florent, Niang, Tsito, Soloniaina, Jeffrey, Vincent, Karim, Jérémy, Mohammed, Antoine, Thomas, Toufeily, Nilson, Dorian, Luciany, Diallo et Quentin.
Copyright, Jean Frédéric MINATCHY, doctorant et accompagnateur professionnel spécialisé dans l'entraînement à la performance psychologique (mentale), cognitive et de cohésion fondé sur des concepts scientifiques et études empiriques, intervient auprès des seniors ainsi que des jeunes footballeurs.